Pour une commune mobile
Il faut investir fortement dans la réparation des routes et des trottoirs en mauvais état. La majorité s’y est mise, en préparation des élections, mais continue de laisser à l’abandon le quartier de Tilleur. Il faut aussi renforcer la sécurité routière dans les quartiers et aux abords des écoles. Avec l’aménagement du territoire actuel et une offre insuffisante de transports en commun, la voiture reste encore trop souvent le seul moyen de déplacement pour beaucoup. Nous voulons une commune qui roule pour les gens, sûre pour les usagers faibles. À commencer par une offre augmentée et gratuite des transports en commun en semaine, le soir, les week-ends, sur l’ensemble du territoire communal. La commune doit également prendre des mesures pour que des services essentiels tels que banque, mutuelle, postes soient présents dans chaque quartier de la commune, à commencer par Tilleur, entité délaissée de la commune. Ces services de proximité permettront de limiter les déplacements.
Ce que nous voulons
Premier pilier : investir dans la sécurité routière et l'entretien des routes et des trottoirs
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Nous impliquons les habitants pour revoir ensemble la sécurité et la circulation dans les quartiers.
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Nous réparerons systématiquement les routes communales abîmées.
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Nous entretiendrons les trottoirs aux frais de la commune.
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Nous renforcerons la sécurité routière aux abords des écoles.
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Nous renforçons la prise en compte de la mobilité pour tous les piétons, y compris les personnes à mobilité réduites, les familles avec poussettes, les personnes porteuses d’un handicap… dans notre commune.
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La sécurité de nos enfants n'a pas de prix. Trop souvent, les abords des écoles sont dangereux. Il faut prévoir les investissements nécessaires devant chaque école pour garantir une sécurité maximale pour les enfants, les parents et les usagers de la route.
Malheureusement, de nombreuses routes dépendant de la commune sont peu ou mal entretenues. En particulier dans le quartier de Tilleur. Une commune accueillante pour les usagers de la route nécessite la réparation systématique des routes communales abîmées.
Les trottoirs de notre commune sont souvent impraticables et constituent un réel danger pour les usagers faibles : personnes âgées, parents avec poussette, personne à mobilité réduite. La commune doit embaucher du personnel supplémentaire pour répondre à ces besoins.
Deuxième pilier : des transports en commun performants comme colonne vertébrale
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Nous augmenterons la fréquence des lignes de bus.
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Nous investirons dans des panneaux de signalisation fonctionnels, avec des informations en temps réel, tant aux arrêts que dans les bus.
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Chaque Saint-Niclausien a droit à un arrêt de bus à proximité de chez lui ou elle.
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Concernant les quartiers difficiles d’accès pour les bus, nous développons avec la TEC un service de minibus qui peuvent y accéder facilement.
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Avec la SNCB, nous travaillons à recréer un arrêt de train à la gare de Tilleur.
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Nous défendons la gratuité des transports en communs comme mesure écologique et sociale.
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Nous insisterons pour qu’il y ait des investissements des TEC : dans les véhicules, dans l’infrastructure et dans le personnel. Nous voulons plus de chauffeurs pour conduire davantage de bus. Nous améliorerons ainsi la qualité du service et des conditions de travail et nous garderons les TEC dans des mains publiques.
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Nous favorisons le développement de navettes fluviales à basse émission comme transport écologique et bon marché, afin de relier Tilleur à d’autres villes comme Liège ou Herstal.
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Nous demandons plus de transports publics dans tous les quartiers, avec un développement de l’intermodalité des types de transports et leur gratuité. Les chiffres de fréquentation de la TEC montrent ce besoin. De 71 millions de déplacements en région liégeoise en 2001, la demande a explosé à 125 millions en 2022. Et pourtant, l’offre ne suit pas, que du contraire. Les TEC disposent d’une infrastructure étendue et d’un personnel capable et dévoué, mais les vagues d’économies se succèdent sans discontinuer. Le gouvernement wallon pousse de facto nos transports en commun en direction de la privatisation. Le matériel est négligé et, en raison d’un manque de chauffeurs, ce sont des dizaines de trajets qui sont supprimés chaque jour. De la sorte, les transports en commun vivent une paralysie organisée et chaque habitant du grand Liège en subit les conséquences. Pour fluidifier à nouveau la circulation, nous rectifierons une série de choses au moyen de nouveaux investissements. Nous veillerons à ce que les promesses d’embauche de personnel supplémentaire soient concrétisées, de sorte qu’il puisse être mis fin à ces suppressions de trajets et à ces bus invariablement bondés. Nous voulons aussi que la flotte soit renouvelée. Beaucoup de bus vieillissent mal (9 ans de moyenne) et les pannes s’enchaînent. Nous voulons plus de moyens pour remplacer le matériel ancien par des bus qui roulent de manière écologique (hybrides voire des bus à l’hydrogène).
De plus, l’information doit être améliorée. Là où il y a toutefois des retards, le voyageur doit pouvoir recevoir de l’information en temps réel sur des panneaux de signalisation aux arrêts et dans les véhicules. Enfin, les personnes qui n’ont pas de bonnes jambes doivent aussi pouvoir prendre facilement le bus. On ne peut pas admettre que les personnes dépendant d’un fauteuil roulant ou d’un déambulateur, ou accompagnées d’un landau doivent laisser passer plusieurs bus car la marche d’accès est trop haute. Nous sommes absolument partisans du principe de la mobilité de base, de sorte que tout le monde puisse disposer d’un arrêt à faible distance à pied de sa porte et de sa destination.
Nos transports en commun ne sont pas une marchandise mais un bien commun, tout comme les écoles, les parcs et les trottoirs. Nous payons déjà des impôts pour en disposer. Quand vous prenez un bus, vous êtes un usager, et non un client. Après tout, nous n’avons pas besoin d’insérer une pièce dans les lampadaires pour qu’ils éclairent notre chemin la nuit. Fournir un accès inconditionnel au transport public permet de s’attaquer directement au problème de l’exclusion sociale, de l’inégalité et de la qualité des transports. Accroître l’accessibilité des passagers aux revenus plus faibles, c’est créer un système de transport socialement juste. Pourquoi en serait-il différemment pour les TEC ?
En plus des transports en bus, le train pourrait aussi faire partie des modes de déplacement des Saint-Niclausiens. Nous disposons en effet de voiries qui passent à Tilleur, là où nous avons même eu une gare par le passé. Nous voulons travailler avec la SNCB, à refaire de ce lieu un arrêt de train possible pour les habitants de notre commune.
Enfin, nous souhaitons en partenariat avec les communes voisines mettre sur pied une navette fluviale à basse émission, qui pourrait relier Flémalle à Herstal (deux pôles industriels) en passant par Tilleur, sans écluse. Cela pourrait être un des cœurs de la mobilité dans la région.
Troisième pilier : parkings des grandes surfaces accessibles
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Nous travaillons pour rendre accessibles gratuitement les parkings des grandes surfaces et d’autres institutions communales, même en dehors des heures d’ouvertures.
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Par nos achats quotidiens, les grandes surfaces se font des milliers d’euros de bénéfices chaque jour. En contrepartie, nous voulons travailler pour rendre leurs parkings accessibles gratuitement durant les heures de fermeture du magasin, ainsi que les dimanche et jours fériés.