Une commune qui permet à chacun d'avoir un logement abordable

Lorsque que la demande de logements augmente, le prix augmente sans que la qualité ne suive… C'est ça la loi du marché. À Saint-Nicolas, il y a au moins trois grands problèmes avec le logement : les loyers sont trop élevés, il n’y a pas assez de logement sociaux et il y a beaucoup de logements inoccupés. Sur ce domaine, la commune doit jouer son rôle de pouvoir public et demander au gouvernement wallon de mettre en place une grille de loyers coercitive. Concernant les logements sociaux, il faut un plan ambitieux de construction et de rénovation des logements sociaux. La commune doit montrer l'exemple et proposer des logements sociaux de qualité et accessible financièrement en mettant sur pied une Union pour le logement, chargée de la politique de construction et rénovation du logement. Cela créera de l'emploi et offrira des logements de qualité à un prix accessible. En construisant plus de logements publics à loyers accessibles, cela fera pression sur le prix des loyers du privé. Il faut également faire la chasse aux logements vides. Enfin en matière de logements vides, nous préconisons la « réquisition douce » pour les logements vides depuis trois ans, avec un soutien pour les propriétaires modestes qui rencontrent des difficultés.

Ce que nous voulons

Premier pilier : une politique ambitieuse et moderne du logement social et public

  • Construire de nouveaux logements sociaux.
  • Dans les projets de construction nouvelle dont la commune est partenaire, nous imposerons un minimum d’un tiers de logements sociaux.
  • Nous limiterons l’inoccupation structurelle dans le logement social par un planning par étapes de rénovation et de financement suffisant.
  • Nous gèlerons les prix locatifs des logements sociaux et plafonnerons les coûts communautaires (les charges locatives) à au plus 10 % du prix du loyer.
  • Nous étudions toutes les possibilités de logements sur les 12 hectares de terrain à bâtir (non-bâtis) que possède la société du logement de Saint-Nicolas.
  • Nous instaurerons une société de logement qui s’occupera elle-même de la construction, rénovation et isolation des logements sociaux et publics : l’Union pour le logement.

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Deuxième pilier : une grille des prix locatifs et un label de contrôle du logement sur le marché locatif

  • Nous voulons que le gouvernement wallon instaure une grille contraignante des loyers grâce à laquelle les prix seront limités à l’aide de critères objectifs, tels la qualité du logement et le nombre de chambres.

  • Dans l’attente de cette grille du gouvernement wallon, nous rendrons disponible nous- mêmes, en tant que commune de Saint-Nicolas, une grille des loyers. La commune fera une promotion active de cette grille pour les locations sur son territoire.

  • Nous imposerons une attestation de conformité pour chaque logement destiné au marché locatif. Comme tout véhicule en circulation, chaque immeuble à louer sera soumis à un contrôle de qualité concernant l’insalubrité. Il y aura des contrôleurs supplémentaires de l’habitat afin d’augmenter sensiblement le nombre de contrôles.

  • Nous veillerons à ce que les propriétaires privés soient en possession du certificat PEB.

  • La commune gérera elle-même un site internet avec toutes les habitations à louer. Avec un label de qualité et une indication du prix du loyer. Les habitations qui ne satisferont pas seront enregistrées comme insalubres ou inhabitables.

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Troisième pilier : Tolérance zéro pour les logements vides

  • Nous augmenterons le montant de la taxe sur les bâtiments inoccupés ou délabrés dès le premier exercice d’enrôlement.

  • Quant aux logements restés vides pendant plus de trois ans, nous ferons appliquer la « réquisition douce » et les remettrons aux mains de l’agence immobilière sociale de Liège, au CPAS ou à l’Union du logement

  • Un soutien sera organisé pour les propriétaires modestes qui rencontrent des difficultés par l’octroi de prêts 0 % pour la rénovation (système du tiers-payant).

  • L’offre de relogement d’urgence sera augmentée.

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Quatrième pilier. Une politique immobilière urbaine active

  • Nous mettons fin à la vente des terrains et des bâtiments communaux.

  • Nous créons une Union pour le logement, chargée de la politique à long terme du logement à Saint-Nicolas, de la construction et la rénovation de logements publics.

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Vision

Il est de plus en plus cher de se loger décemment. Sur Saint-Nicolas, nombreux sont les gens qui ont du mal à terminer leurs fins de mois à cause des loyers et des charges élevées sur leur logement. Pour le PTB, ce n'est pas une fatalité. Des logements à prix abordables devraient constituer un projet de prestige pour toute la commune. Pour cela, nous avons besoin d’un plan ambitieux de logements à prix abordable avec un plan ambitieux de logement social et public moderne, l’instauration d’un code du logement sur le marché locatif privé, avec une fixation objective du prix du loyer et un label de contrôle du logement et une politique immobilière urbaine active, avec une Union pour le logement. Chaque euro investi dans un habitat de qualité est regagné en deux ou trois ans, montre une étude européenne. C’est logique. Car, celui qui est mal logé tombe plus rapidement malade, en raison des conditions de logement malsaines. Les familles qui disposent d’un espace trop exigu connaissent davantage de stress. Parce que les enfants ne peuvent y étudier en toute tranquillité, il y a également davantage de décrochage scolaire. Et davantage d’absentéisme au travail, du fait que les maladies se transmettent plus rapidement. Mal se loger a un coût humain et social important, mais aussi in fine un coût pour les finances communales.