Éthique et démocratie : une commune sans profiteurs

La commune est un domaine public financé par des deniers publics, c’est-à-dire par l’ensemble des contribuables. Ces deniers sont précieux et doivent être gérés correctement. Profiteurs, escrocs et spéculateurs n’ont pas leur place dans une administration communale. Nous rendons l’administration communale transparente et claire, nous fondons un Bureau de la transparence et de l’éthique. Nous communiquons toutes les décisions selon le principe de transparence, en rendant publics les revenus et le patrimoine de tous les administrateurs et mandataires communaux. Il n’y a aucune raison que cela reste secret. Il faut par ailleurs mettre un terme aux salaires exorbitants et injustifiés dans les intercommunales. Les intercommunales à la structure complexe et à la gestion privatisée doivent être remplacées par de nouvelles entreprises intercommunales d’utilité publique, à dimension urbaine et à dimension humaine, autrement dit des entreprises citoyennes publiques 3.0. Nous voulons également mettre un terme à la confusion d’intérêts et définitivement bloquer le carrousel entre mandats privés et mandats publics, en imposant une période de réflexion obligatoire. En d’autres mots, nous voulons remplacer la politique du profit par une politique qui s’appuie sur un engagement clair en faveur de la société et de l’intérêt public dans la commune.

Ce que nous voulons

Premier pilier : Mettre un terme aux salaires exorbitants injustifiés

  • Nous voulons rendre publique la rémunération des hauts fonctionnaires des associations, sociétés communales, intercommunales ou paracommunales selon le principe de la transparence totale. Cette rémunération doit également être justifiée.

  • Nous voulons plafonner la rémunération de tout mandataire communal à 110 000 euros brut / an, soit un maximum de trois fois le salaire médian d’un travailleur en Wallonie (= 3030€ en 2023). Nous n’accepterons aucune exception ni dérogation au Règlement communal qui sera pris en conséquence.

  • Nous voulons limiter les traitements dans les sociétés communales, intercommunales ou paracommunales aux seules fonctions exécutives en lien avec la gestion quotidienne. La participation aux conseils d’administration ne doit donner droit qu’à un jeton de présence lié à la présence effective de l’administrateur. 

  • Les mandataires communaux et en particulier les échevins sont tenus de rendre chaque année et dans les temps leur déclaration de mandat.

Plus d'informations

Deuxième pilier : Un Bureau de la transparence et de l’éthique

  • Nous voulons mettre en place un Bureau de la transparence et de l’éthique qui doit être indépendant, et chargé d’assurer la bonne gestion des deniers publics de la commune, de lutter contre la corruption et d’empêcher tout conflit d’intérêts. Des plaintes peuvent aussi être déposées auprès de ce bureau.

  • Ce bureau sera également chargé de contrôler les sociétés externes qui ont signé un contrat avec la commune et de vérifier que ces sociétés ne pratiquent pas le dumping social ou environnemental et qu’elles n’ont pas de filiales dans les paradis fiscaux. Une chose qui ne sera désormais plus possible.

  • Chaque fonctionnaire et chaque citoyen pourra déposer une plainte pour abus ou corruption. Les lanceurs d’alerte seront désormais protégés.

  • Les affaires Publifin-Nethys, les condamnations pour conflit d'intérêt, détournement d’argent public,...et toutes les casseroles du PS et des autres partis traditionnels nous démontrent à quel point le contrôle est nécessaire.

Plus d'informations

Troisième pilier : instaurer un principe de transparence totale

  • Nous voulons instaurer un principe de transparence comme cela se fait en Suède (« offentlighetsprincipen »). En vertu de ce principe, la publicité de toutes les décisions, procédures réglementaires ou législatives et communications officielles est une obligation légale.

  • En vertu de ce principe de transparence, nous voulons également rendre publics, les mandats publics et privés, le patrimoine et les rémunérations des hommes et femmes politiques , comme cela se fait en Suède.

  • Les membres des cabinets du bourgmestre et des échevins seront rendus publics et seront soumis aux mêmes principes de transparence. De même que tous les hauts responsables administratifs comme le directeur général et directeur financier.

Plus d'informations

Quatrième pilier : Mettre en place de nouvelles entreprises intercommunales, autrement dit des entreprises citoyennes publiques 3.0

  • Nous voulons fermer une série de sociétés anonymes et sociétés de placement obscures gravitant autour des entreprises d’utilité publique et ouvrir le débat sur la création de nouvelles entreprises citoyennes publiques 3.0.

  • Nous voulons remplacer les intercommunales à la structure complexe par des entreprises intercommunales d’utilité publique à dimension urbaine et à dimension humaine.

  • Nous voulons organiser des entreprises communales et des partenariats intercommunaux publics, transparents, démocratiques et soumis à un contrôle strict. Nous voulons investir dans des services sociaux, durables et d’utilité publique.

  • Les nouvelles entreprises communales et intercommunales seront transparentes et organisées démocratiquement comme des entreprises citoyennes publiques 3.0. Des entreprises de citoyens pour les citoyens, soumises à un contrôle démocratique direct, avec des conseils d’administration élus, des représentants des associations d’utilisateurs, des représentants syndicaux et de la société civile, et des citoyens directement élus.

Plus d'informations

Cinquième pilier : Appliquer le décumul intégral

  • Nous appliquons le décumul intégral à l’ensemble du collège communal sans exception : aucun cumul possible avec tout autre mandat exécutif, mandat de député ou mandat privé.

  • Nous voulons que l’opposition soit représentée dans toutes les sociétés communales, intercommunales ou paracommunales. Cela ne doit pas nécessairement se faire via des mandataires, mais aussi par désignation de citoyens.

Plus d'informations

Sixième pilier : Nous instaurerons l’octroi automatique des droits.

  • Nous mettrons en place un système informatique qui assure l’octroi automatique des différents droits. Les personnes dont la situation permet l’octroi de droits ne sont pas toujours informées et / ou capables de faire les démarches. Nous serons donc proactifs en la matière, pour que toutes en bénéficient comme elles y ont droit.

  • Application du principe de « demande unique » : une fois le document déposé à l’administration, il pourra être réutilisé dans le cadre d’autres demandes. Ce qui simplifiera les choses non seulement pour le citoyen, mais aussi pour l’administration.

Plus d'informations